Défense de ceinture WPBF : Mathias Napaongo bat par KO le Togolais Koffi Assagba

Le boxeur burkinabè, Mathias Napaongo, a conservé sa ceinture WPBF (World Professionnal Boxing Federation) en battant par KO à la 5^e reprise le Togolais Koffi Assagba, samedi 4 mai 2024, lors du gala international de boxe professionnelle, à Ouagadougou.

« Sur le ring, je ne pensais pas au KO car on ne cherche pas un KO. Mais le KO, ça vient avec le temps. Mais si ça arrive, on l’exécute proprement ». C’est ce que confiait Mathias Napaongo à l’issue du combat de défense de ceinture qui l’opposait au boxeur togolais Koffi Assagba, dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 mai 2024, à la Maison du peuple de Ouagadougou.

Pour ce combat de 8 reprises de 3 minutes, Le Fighter a décidé de prendre les commandes et de contrôler le combat : « On a très bien préparé ce combat. C’était un combat en 8 reprises. Donc, on s’est préparé en conséquence. J’étais très à l’aise. J’étais vraiment dans mon combat et j’ai pu gérer ça propre parce que j’ai réussi à le maintenir dans mon rythme.»

Revivez le KO infligé à Koffi Assagba

Ainsi, le pugiliste burkinabè n’a laissé aucun répit à son adversaire, harcelant et rouant de coups ce dernier. Après avoir résisté pendant quatre reprises, le Togolais finissait par craquer au 5^e round. Suite à un enchainement gauche-droite-droite, Mathias Napaongo plongeait Koffi Assagba dans le monde des rêves. Après constatation du Knock-out, le juge-arbitre ghanéen, Richard Amevi, prononçait la sentence et déclarait Le Fighter vainqueur par KO à la 5^e reprise.

Une victoire qui permet au protégé de Gloria Guissou Kabré, présidente de Ringo Club, de conserver pour la 2^e fois sa ceinture mais aussi de se mettre à rêver grand. « Pour la suite, nous demandons au peuple burkinabè de soutenir cette bonne initiative pour réveiller la boxe au Burkina. Avec votre soutien et celui de tout le peuple burkinabè, on va arriver au plan mondial », a-t-il confié.

Pour rappel, c’est la 7^e victoire et le 6^e KO en 7 combats pour Mathias Napaongo.

Par Philippe BATIONO pour Letalon.net