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Togo # Burkina : Du rififi autour de la prime des Etalons

Les Etalons du Burkina ont arraché leur qualification pour la CAN 2023 suite au nul (1-1) obtenu, mardi 28 mars 2023, contre les Eperviers du Togo au stade de Kégué, à Lomé. Mais ce moment de joie instance a vite viré au mécontentement pour une histoire de prime.

Au coup de sifflet finale de l’arbitre gambien Papa Bakary Gassama, c’était l’explosion de joie au sein des Etalons, malgré le nul obtenu sur la pelouse du stade de Kégué. Et pour cause, avec désormais dix points au compteur, le Burkina était assuré de terminer au moins deuxième du groupe B, cela quel que soit le résultat des deux derniers matches des éliminatoires.

La joie des Etalons après leur qualification

Le capitaine Bertrand Traoré et ses coéquipiers ont donc célébré comme il se doit cette qualification pour la CAN Côte d’Ivoire 2023. Encore plus parce qu’il s’agissait d’une première dans l’histoire du pays de décrocher son ticket à deux journées du terme des éliminatoires. Mais très vite, cette euphorie se transformait en mécontentement.

Le million refusé

En effet, comme prévu par le ministère des Sports, la prime de match nul étant la moitié de celle sanctionnant une victoire, chacun des joueurs devait donc percevoir la somme rondelette d’un million de francs CFA (1 000 000 FCFA). Mais, c’est au moment de payer cette prime que les avis vont diverger.

Selon les informations récoltées du côté de l’équipe et du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, les joueurs ont réclamé, en plus de cette prime, une prime de qualification. Une requête à laquelle les financiers du ministère n’ont pu donner une suite favorable. Ces derniers auraient alors expliqué que la prime de qualification était habituellement versée lors du regroupement en vue du stage de la préparation de la phase finale de la CAN.

Les négociations se sont poursuivies à l’hôtel de l’équipe sans succès

Mais si certains avaient voulu prendre la prime, ils se sont finalement ravisés par solidarité de groupe. Intrigués les responsables financiers du ministère auraient contacté leur hiérarchie pour savoir la conduite à tenir. N’ayant eu aucune autorisation, ils ont dû faire le point aux joueurs qui eux ont refusé catégoriquement de prendre la prime en question.

Par Yiyé Yannick BAZIE, de retour de Lomé

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