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Pascal Sawadogo, coach Etincelles FC :« Le football féminin n’a pas encore pris son envol »

La finale de la coupe du Faso dames se tiendra demain samedi 19 juin 2021 au stade Issoufou Joseph Conombo à Ouagadougou. Une finale qui mettra aux prises Étincelles FC et National athletic sport (NAS) . En conférence de presse d’avant match, le technicien d’Étincelles FC a eu à se prononcer sur la situation du football féminin au Burkina Faso.

Si pour le technicien du club de football féminin Étincelles FC,  des efforts sont faits  pour  hisser plus haut la discipline chez les femmes, il faut reconnaître qu’elle rencontre encore des difficultés d’ordres divers. Face à la presse ce jeudi 17 juin 2021, le coach a étalé les différents problèmes que rencontrent les acteurs du football féminin au Burkina Faso. « Le football féminin n’a pas encore pris son envol. Nous avons un problème de motivation. Chez les parents comme chez les filles. Il y a certains parents qui refusent que leurs filles viennent au terrain. Nous rencontrons des difficultés à les convaincre. Sauf ceux qui ont eu à voir leurs filles être sélectionnées en équipe nationale », dit-il.

Pour lui, la fédération accompagne le football féminin, mais il faut encore plus d’efforts.« Le vainqueur de la coupe du Faso chez les hommes remporte en plus du trophée,  la somme de 10 millions. Pourtant chez les filles nous n’avons que 1 500 000 francs. Nous ne faisons pas une comparaison mais si au moins on pouvait avoir 1/4 de ce que les hommes gagnent», propose le technicien Pascal Sawadogo. À l’en croire,  si le Burkina Faso veut être au même niveau que le Cameroun,  le Sénégal et la côte d’Ivoire, il faut encore plus de sacrifice.

En coupe du Faso dames, l’équipe victorieuse remporte la somme de 1 500 000 francs CFA plus le trophée. Le finaliste malheureux est consolé avec une enveloppe de 1 000 000 francs CFA. L’équipe qui occupe la 3e place repart avec la somme de 750 000 francs CFA. La 4e équipe quant à elle empoche 500 000 francs CFA. Le technicien invite alors la fédération et l’ensemble des amoureux du ballon rond à se pencher encore plus sur la motivation des acteurs pour un développement du football féminin au Burkina Faso.

Par Théophile Oliélé BAYALA ( www.letalon.net)

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