Président sortant de la Fédération burkinabè de cyclisme, Ignace Amédée Béréwoudougou a été réélu, mercredi 13 novembre 2024, à l’issue de l’assemblée générale élective, tenue à Ouagadougou. Seul candidat en lice, il réclote 81 voix sur 84 voix, soit 96, 43% des suffrages exprimés.
Après un premier mandat de quatre ans à la tête de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC), dans un contexte de tensions né des élections de 2020, Ignace Amédée Béréwoudougou a été réélu par la quasi-majorité des électeurs, mercredi 13 novembre 2024. En effet, après un consensus au sein de la grande famille du cyclisme national, le président sortant était le seul candidat à sa propre succession.
« Avec des anciens présidents de la Fédération, des présidents de ligues, de districts et de clubs nous avons pu nous asseoir pour trouver un bureau de consensus avec moi comme candidat unique. Je tiens à remercier tous ceux qui ont fait le travail pour aboutir à cette union de la famille de la petite reine, ce consensus autour de ma candidature. Je demande leur soutien à tous pour ce mandat qui vient de commencer», a-t-il souhaité.
Un plébiscite
Plébiscité avec 81 voix sur 84 voix soit 96, 43% des suffrages exprimés, Ignace Amédée Béréwoudougou entend désormais travailler dans un climat de sérénité pour redorer le blason du cyclisme burkinabè. « Lors de mon précédent mandat, il y a eu trop de soucis. Il y a d’abord eu le Covid19. En tant que président de la FBC, j’ai connu sept ministres des sports. Ce qui n’a pas facilité les choses. Cette année, je prie pour qu’il y ait de la stabilité au sein du département pour que nous puissions développer le cyclisme », a-t-il laissé entendre.
Pour ce faire, le président de la FBC entend mettre l’accent sur la formation des différents acteurs et surtout des cyclistes notamment en termes de stages. Lors de son précédent mandat, il a avoué n’avoir rien eu en termes de stages et de formations.Toutefois, des démarches ont été entreprises, a-t-il assuré, avec le ministère en charge des sports dans ce sens. « Parmi les coureurs ayant participé au Tour du Faso, il y a 7 ou 8 qui sont presqu’à la porte. Donc, il faut forcément recycler. C’est pourquoi l’accent sera beaucoup mis sur la formation, c’est-à-dire les stages. Nous avons eu la chance d’avoir été reçus par le président du Faso juste après le Tour du Faso. Et il est ressorti qu’ils allaient nous accompagner sur le plan de la formation. Car sans formation, on ne peut rien faire », a espéré Ignace Amédée Béréwoudougou.
Par Philippe BATIONO pour Letalon.net