Le championnat national d’haltérophilie saison 2023 a connu son apothéose, le dimanche 16 juillet, à Koudougou. Abdou Razack Ouandaogo de la région des Hauts-Bassins a conservé son titre national en soulevant une charge de 260 kg, améliorant du coup son record personnel. Cette édition était placée sous le parrainage du président du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB), Jean Yaméogo.
61 haltérophiles hommes et dames issus de neuf régions du Burkina Faso ont pris part à l’édition 2023 du championnat national qui s’est déroulé les 15 et 16 juillet derniers, à Koudougou. Dans la catégorie des seniors hommes de plus de 81 kg, Abdou Razack Ouandaogo s’est imposé sans surprise face à ses autres concurrents. Avec une charge cumulée de 260 kg en épaulé-jeté, l’haltérophile de la région des Hauts-Bassins conserve logiquement son titre en améliorant d’ailleurs son propre record. Il devance Aboubacar Zina et Amadé Ouédraogo tous deux de la région des Hauts-Bassins.
Chez les moins de 81kg, c’est Abdramane Traoré également des Hauts-qui s’est imposé avec une charge totale de 220kg devant Alassane Somé (Sud-ouest) et ses 215 kg et André Dabiré (Sud-ouest) qui est lui venu à bout de 195 kg de charge. Haoua Ouédraogo des Hauts-Bassins devient la nouvelle reine de l’haltérophilie burkinabè grâce une charge de 135 kg. Larissa Neya (Centre) et Edwige Gladys Yaméogo (Hauts-Bassins) termine 2e et 3e dans cette catégorie de séniors avec des charges respectives de 110 kg et 100 kg. Zakinatou Touré (Sud-ouest) est la championne chez les U19 filles pour avoir pu soulever une charge de 71 kg. Dans la même catégorie, chez les garçons cette fois, Judicaël Bayala du Sud-ouest a écarté la concurrence avec une charge de 225 kg.
« Je remercie le public de Koudougou qui est sorti nombreux pour suivre ce championnat. Etant donné que notre discipline est au stade de la vulgarisation, c’est donc une grande réussite pour nous au regard de la mobilisation. L’autre satisfaction, c’est que cette saison, on a encore battu des records de l’arraché et de l’épaulé-jeté », a confié le président de la Fédération burkinabè d’haltérophilie, Alassane Néya. Il a également salué les performances réalisées chez les jeunes qui ont également fait tomber des records. Pour lui, c’est la preuve que l’haltérophilie burkinabè se porte bien vu que la discipline n’a que huit ans d’existence. Néanmoins, il a tenu à lancer un appel : « On a du matériel qui date des années 1984. Nous demandons un accompagnement du ministère en charge des Sports, du Fonds nationale pour la promotion du sport et des Loisirs (FNPSL) et du Comité national olympique et des sports burkinabè pour développer la discipline et acquérir du matériel adéquat ».
Pour rappel, les champions des catégories séniors repartent avec une médaille d’or et une enveloppe de 300 mille francs CFA contre une médaille d’or et 150 mille francs CFA chez les jeunes.
Par Bouélé Philippe BATIONO
