Le Burkina Faso revient d’Alexandrie avec 5 « trophées de bronze » où s’est tenu, du 24 au 30 juin 2024, le championnat d’Afrique junior de pentathlon moderne. Les deux héros burkinabè, Axelle Bayala et Abel Barakat Pitroipa sont rentrés à Ouagadougou, dans la soirée du lundi 1er juillet 2024.
Malgré une préparation en demi-teinte, Axelle Bayala et Abel Barakat Pitroipa ont valablement représenté le Burkina Faso aux championnats du monde et d’Afrique juniors de pentathlon moderne, du 24 au 30 juin 2024, à Alexandrie, en Egypte. Cette discipline peut connue au Burkina Faso regroupe 5 épreuves qui sont la natation, l’escrime, le tir au pistolet, la course à pied et l’équitation. Mais au regard des difficultés et du coût liés à cette dernière épreuve, elle est très souvent remplacée par une épreuve d’obstacles.
Si au championnat du monde, les résultats n’étaient pas au rendez-vous, les deux représentants burkinabè ont utilisé cette compétition comme tremplin pour mieux performer lors du championnat d’Afrique qui se tenait concomitamment. « Comme la course d’obstacles est une épreuve nouvelle pour nous, c’était donc le plus difficile des 5 épreuves. Au début, il y avait la pression due à notre envie de réussir. Mais au fur et à mesure, les choses sont allées bien », a confié Abel Barakat Pitroipa.
Le tournoi mondial comme un tremplin
En effet, les deux Etalons ont donné le meilleur d’eux-mêmes lors et décroché 5 trophées de bronze, synonyme de médailles de bronze (3e place). Abel Barakat Pitroipa a remporté trois trophées individuels en cadet, junior puis a été surclassé pour compétir dans la catégorie senior où il a également terminé à la 3e place. Quant à Axelle Bayala, elle a également terminé sur la 3e marche du podium en individuel et gagné un deuxième trophée en équipe mixte avec son partenaire. « Au début, c’était un peu compliqué au regard de la forme et du physique des concurrentes. Mais après avoir débuté par l’escrime qui est l’un de mes points forts, les choses ont commencé à aller », a-t-elle relaté.
L’entraineur national, Germain Yougbaré, a également admis que la préparation de ces championnats n’était pas facile surtout au regard du fait que les deux athlètes étaient toujours en cours. « Dès que les enfants ont terminés les cours, on a enchainé les entrainements tous les jours matins et soirs. On savait que ça allait être difficile. Mais les enfants étaient très motivés. Et quand c’est comme ça, le coach ne fait que les pousser seulement », a-t-il rappelé.
Mains pleines, président content !
Quant au président de la Fédération burkinabè de pentathlon moderne, Seydou Sylvestre Zaré, il a salué la performance des deux représentants burkinabè qui se « sont battus comme ils peuvent ». Il reste convaincu que si le Burkina avait inscrit plus d’athlètes, il pouvait aller chercher la 2e place. « Il y avait 5 pays africains, à savoir l’Egypte qui est intouchable dans la discipline, l’Afrique du Sud qui est en concurrence avec le Burkina, le Mali et l’Ouganda. Malheureusement, on n’avait pas beaucoup d’athlètes sinon on aurait eu la 2e place », foi du président.
Rentrés au bercail, lundi 1er juillet 2024, les deux athlètes doivent désormais se préparer pour les échéances nationales, notamment le championnat qui aura lieu très bientôt.
Par Philippe BATIONO pour Letalon.net